Le Festival du livre de Colmar

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Le mémorial du camp de concentration nazi de Natzweiler-Struthof gère les vestiges de ce camp unique en France, situé sur le territoire de l’Alsace annexée par les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale. De 1941 à 1945, 50 000 déportés furent détenus dans le camp et ses camps annexes ; environ 17 000 y perdirent la vie.

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Le Mémorial du camps de concentration de Natzweiler Struthof participe pour la première fois au festival du livre de Colmar. Pour cette occasion, ils présenteront plusieurs ouvrages traitant de l’histoire de ce site mémoriel.

Le Comité du Monument National du Hartmannswillerkopf (CMNHWK) a pour objet d’entretenir la mémoire de ceux qui se sont sacrifiés pour leur pays pendant le premier conflit mondial, Français, Allemands, ou tout autre pays belligérant, de contribuer à la préservation du champ de bataille de 1914-1918 dans sa partie concédée par l’Etat, et à sa valorisation touristique, mémorielle et éducative, d’assurer l’entretien et la maintenance du Monument National du Hartmannswillerkopf et de tout bâtiment inclus dans le bail à construire de l’Etat, d’assurer l’entretien et les conditions du bon fonctionnement de l’Historial franco-allemand du Hartmannswillerkopf, construit par le Comité sur le domaine de l’Etat. Le CMNHWK assure un devoir de transmission et de médiation en direction des visiteurs et des nouvelles générations.

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Le CMNHWK participe pour la première fois au festival du livre de Colmar sur le stand du Comité d’Histoire Régionale. Pour cette occasion, ils présenteront plusieurs ouvrages dont :

Pupilles de guerre. Des Jurassiens à la recherche de leur soldat inconnu

Joseph Monnier

Quelle famille n’a pas son disparu ? Celui ou celle que l’on pleure chaque jour en silence et sans larmes. Un des nôtres est un soldat inconnu. Un montagnon né au cœur d’une joux jurassienne et englouti quelque part dans l’humus poisseux gorgé de sang d’une chênaie alsacienne. Il repose là au pied de l’Hartmannswillerkopf, la montagne mangeuse d’hommes. De ce disparu, de ce diable noir, de cet arrière-grand-père dont on ne prononçait même plus le prénom, nous n’avons que quelques lettres du front et un portrait dans un cadre vermoulu, trop grand pour lui.

Gustave, tu n’es pas un héros, pas une figure centrale de cette lamentable aventure collective que fut la grande guerre. Tu n’es qu’un martyr que tes orphelins, tes pupilles de guerre, cherchent en suivant les échos de tes cris de détresse et d’agonie. Jour après jour, nous avons remonté le temps pour tenter de reconstituer ton inexorable progression vers la ligne de combat – vers ta fin.

Qui sait si ton dernier assaut ne fut pas ton baptême du feu ? Nous te cherchons juste pour planter une croix. Une simple croix de bois. Afin de ne jamais oublier.

Subir – rebâtir – commémorer. Destruction et reconstruction des édifices religieux alsaciens, 1914-1932

Florian Hensel

Le patrimoine religieux alsacien a été lourdement endommagé durant la Grande Guerre, ce qui a été instrumentalisé par les services de propagande. Dès l’armistice, des mesures provisoires sont prises pour remettre en place le culte dans les secteurs dévastés. Le lancement des chantiers définitifs nécessite toutefois l’adoption de textes de loi prenant en compte l’ampleur des ruines, mais également certains particularismes propres à cette région. Le relèvement des églises alsaciennes est coordonné par deux coopératives qui mettent en synergie les acteurs de la reconstruction avec l’administration et les responsables du diocèse afin d’envisager ces travaux de manière globale.

Architectes et artisans de tous horizons proposent des projets parfois novateurs, souvent plus classiques, en tirant profit de certaines innovations héritées du conflit. Au lendemain de leur reconstruction, ces édifices forment un ensemble architectural hétéroclite perpétuant la mémoire du conflit.

Florian Hensel sera présent et dédicacera l’ouvrage

Le « Storyrollup d’Alsace – La Cigogne d’Alsace » est une véritable épopée (1660 dessins) relatant – en français et en allemand – l’histoire d’amis alsaciens entre 1939 (évacuation de Strasbourg, « Drôle de Guerre ») et 1953 (procès d’Oradour à Bordeaux) avec en point central le crime contre l’humanité de dimension européenne qu’est l’incorporation de force. Labellisé « 80 ans de la Libération », il est notamment soutenu, par les ministères de la Défense et de l’Éducation Nationale.

L’Aéria (Association pour des études sur la résistance intérieure des Alsaciens) est une association dont le but est d’étudier et de faire connaître la résistance alsacienne dans une province annexée de fait entre 1940 et 1945 sous toutes ses formes.

L’Aéria propose une exposition itinérante sur le thème de la Résistance alsacienne, propose des visites guidées de son exposition, intervient dans des établissements scolaires, est à l’origine de sentiers mémoire et donne des conférences.

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Jacques Stoll et Bertrand Merle seront présents samedi et dimanche et dédicaceront les ouvrages : 

Le coude rhénan entre annexion et Libération

Sous la direction de Jules Féron

Évacuation de la population en septembre 1939, drôle de guerre ensuite, position géographique particulière face au Reich et à la Suisse, les communes des Trois Frontières et leurs habitants ont été soumis pendant plus de cinq ans aux événements de la Seconde Guerre mondiale. Un groupe d’auteurs spécialistes de la période a décrypté les faits y compris vus depuis la Confédération helvétique où de nombreux alsaciens ont été réfugiés, des enfants déplacés pour les protéger, ou ont simplement passé quelques jours, le temps de rallier la France souvent par Annemasse.

Bertrand Merle a relaté l’évasion de Mulhouse vers Bâle de Henri Eberhardt en juin 1944, sportif de renom, engagé à l’automne dans la 1ère armée via le groupe mobile Alsace (GMA).

Les 42

Jacques Stoll  et Xavier Gillig ont réédité le 1er juin 2024 un récit écrit par leurs pères en 1987, au départ à usage familial.

Leurs pères faisaient partie d’un groupe de 50 officiers de réserve français (et alsaciens) démobilisés en juin 1940, qui avaient été convoqués le 1er juin 1944 au camp de Cernay (Haut-Rhin) où étaient formés les volontaires, français et autres, désireux de rejoindre les régiments SS. Les Nazis exigeaient en effet de ces officiers de réserve, dans cette Alsace « annexée de fait » qu’ils intègrent un régiment de combat SS sous leur statut d’officier.

Ils refusèrent de porter l’uniforme SS, et furent alors dirigés vers un camp d’instruction SS près de Dantzig. Puis, devant le refus persistant de 42 d’entre eux, ces derniers furent envoyés au camp de concentration de Neuengamme, sous le statut Nacht und Nebel (NN / Nuit et Brouillard).

Seuls vingt de ces officiers de réserve sur les 42 en reviendront à partir de mai-juin 1945…

Un épisode historique méconnu de la Résistance.

Résistantes et résistants strasbourgeois.

Sous la direction de Jean-Claude Richez, Léon Strauss, Hélène Bigot.

Dans une Alsace annexée de fait dès l’été 1940, la résistance à l’ennemi s’est rapidement mise en place. Dans un premier temps, ce sont des filières d’évasion concernant les prisonniers de guerre français qui ont vu le jour. Plus tard, ils ont été remplacés par les jeunes réfractaires du RAD et de la Wehrmacht. La résistance strasbourgeoise s’est développée sous différents aspects: renseignement militaire, économique, mais aussi dans les centres industriels sous l’égide du mouvement syndical bien structuré avant guerre. Nombre de ces hommes se sont ensuite engagés dans les maquis puis les armées de la Libération (1ère armée, brigade Alsace-Lorraine, 2e DB)

L’ouvrage comporte aussi près de 200 fiches biographiques de personnes natives de Strasbourg où y ayant résidé.

Bertrand Merle a traité dans cet ouvrage le sujet suivant: « les filières d’évasion, renseignement, sabotage ».

La maison d’édition Des Paraiges sont présents cette année sur le stand du Comité d’Histoire Régionale. Cette maison d’édition publie des ouvrages dans 3 domaines principaux : l’histoire, la littérature et le patrimoine.

Cette année, la maison d’édition présentera l’ouvrage  » La guerre des Paysans en Lorraine » de Paul Christophe Abel qui sera en dédicaces le samedi et dimanche.

La guerre des Paysans en Lorraine

Paul Christophe Abel

En mai 1525, le duc Antoine de Lorraine conduit une expédition sanglante contre les paysans d’Alsace, de la montagne vosgienne et de la vallée de la Sarre, leur insurrection menaçant de s’étendre à l’ensemble du duché. La campagne implacable du duc s’inscrit parmi les convulsions de la fameuse guerre des Paysans, cette « révolution de l’homme du commun » qui, au début de la Renaissance, met le Saint-Empire à feu et à sang. Ce conflit, également appelé guerre des Rustauds, marque autant les esprits par la dimension innovante des revendications des insurgés, que par son issue tragique. Chez les princes issus de la maison de Lorraine, il donne naissance à une doctrine politique et religieuse intransigeante, appelée à exercer une influence considérable en Rhénanie et dans le royaume de France durant la période moderne.

À partir d’une observation fine des événements de 1525 dans l’espace lorrain, en Alsace, dans le Westrich et la proche Rhénanie, l’auteur propose une nouvelle perspective sur ce soulèvement qui a marqué l’histoire de cinq pays européens d’aujourd’hui. Basé sur l’étude de sources lorraines et alsaciennes en partie inexploitées, l’ouvrage pointe l’importance fondamentale de cette insurrection pour l’histoire de la révolution sociale et des guerres de Religion.

Créée en 2007, Edhisto est une maison d’édition dont le siège est basé dans l’ancienne Principauté de Salm à Senones (Vosges). Sa ligne éditoriale est l’étude de conflits, de la Révolution française à la Deuxième guerre mondiale, avec pour centre d’étude majeur l’étude anthropologique du témoignage civil ou combattant lors de ces périodes. Edhisto dispose de différents départements dans son catalogue ; Révolution et Empire, éditions bilingues et pédagogiques, témoins et témoignages, biographies, colloques, essais et documents, 39-45 ainsi que deux collections (Relectis et Fixio). Edhisto dispose également d’un important département diffusion et est enfin l’un des éditeurs du Comité d’Histoire Régionale – Grand-Est.

Habitué du festival depuis de nombreuses années, Edhisto présentera plusieurs nouveautés :

L’ association de généalogie :  Sélestat Vignoble et Vallées (Val d’Argent et Val de Villé), une antenne locale du Cercle Généalogique d’Alsace.

Ils effectuent, des relevés dans différents registres, (paroissiaux, état-civil, recensement, notariat, bourgeoisie, etc…) et constituent une base de données, dans le but de donner des pistes aux personnes qui font leur arbre généalogique ou des recherches sur l’histoire de leurs ancêtres.

Le cercle généalogique d’Alsace – Section Sélestat Vignoble et vallées participe pour la première fois au festival du livre de Colmar. Pour cette occasion, ils présenteront plusieurs ouvrages édités par le Cercle généalogique d’Alsace.

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« Albert Schweitzer comme vous ne l’avez jamais lu ! Qui étaient ses ancêtres, des paysans, des artisans, des nobles ? D’où venaient-ils ? De Suisse comme son nom l’indiquerait ? Vous découvrirez peut-être dans son ascendance ou la descendance du premier Schweitzer arrivé en Alsace, à Boofzheim plus précisément, que vous cousinez avec ce grand homme. Cousins anonymes ou cousins célèbres, Alsaciens ou partis faire fortune en Amérique, vous partagez une goutte de sang du célèbre prix Nobel. »

Partant du peintre et graveur Alfredo Müller (Livourne 1869-Paris 1939), à la fois suisse, français et toscan, nous publions des ouvrages sur son œuvre, catalogues raisonnés et monographies thématiques, ainsi que les catalogues des expositions que nous organisons à Saverne, à Strasbourg et ailleurs.
Un premier ouvrage entièrement régional, « La Mémoire des livres », voyage extraordinaire dans la bibliothèque d’une maison canoniale de Neuwiller-lès-Saverne de 1765 à 2017, sera présent à côté d’un ouvrage sur le premier Tour de France, celui de 1903 et d’autres publications.

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La Mémoire des livres, histoire d’une bibliothèque à Neuwiller-lès-Saverne de 1765 à 2017 

En 2017, avant que la maison et une partie de sa bibliothèque ne soient vendues, Michel Koehl et son épouse Hélène ont dressé un inventaire complet des deux mille ouvrages de la bibliothèque. Or, comme on le sait, les livres ont une mémoire. Pour son assemblée générale du 3 mars 2018, Hélène Koehl a accepté de guider les membres de l’association PATRIMOINE de Neuwiller-lès-Saverne à travers cet exceptionnel labyrinthe culturel. La publication que vous tenez entre vos mains en est le fruit. Ce témoignage d’un intérêt considérable dresse, à travers les lectures des propriétaires, femmes et hommes, génération après génération, un tableau vivant dominé par la figure emblématique et tutélaire d’Henri Jacques Guillaume Clarke, Maréchal de France, Duc de Feltre et Comte de Hunebourg.

Rêver d’Italie avec Alfredo Müller

« Aujourd’hui, nous avons rendez-vous chez Alfredo Müller, peintre des Italies ensoleillées, l’artiste qui peint comme il rêve et dont l’individualité et la vision fixent sur la toile ou la plaque de cuivre un peu de son âme et de ses pensées secrètes » (Ernest Maurice Laumann, « Portrait-causerie [dans l’atelier, 73 rue Caulaincourt, à Montmartre] », La Souveraineté nationale, 10.12.1899, p. 1).

Il y a cinq ans, le Musée du château des Rohan de Saverne consacrait une première exposition à Alfredo Müller. Avec une nouvelle sélection d’œuvres du peintre et graveur né à Livourne en 1869, émigré à Paris en 1895, de retour en Toscane en 1913 et décédé à Paris en 1939, l’exposition Rêver d’Italie avec Alfredo Müller convie le visiteur à se laisser guider par l’artiste au cœur de paysages au symbolisme subtil, à partager son émotion créatrice, à éprouver la nostalgie de sa Toscane natale, à suivre les tribulations d’un Arlequin qui lui ressemble à la poursuite d’un rêve illusoire.

En 1922, à Milan, à l’occasion d’une large exposition personnelle, il est l’Arlequin d’une suite de douze toiles fauves agencées à la façon d’une bande dessinée sans parole. Les personnages ressemblent à des marionnettes. Leur élégance évoque le théâtre japonais Kabuki. Huit d’entre elles sont présentées à Saverne sous forme de reproductions de grand format, les toiles originales étant toutes en Italie. Gravures et peintures sur toile et sur bois, datant des années françaises et italiennes, vénitiennes, siciliennes ou toscanes, accompagnent la fantaisie autobiographique en quatre actes et huit tableaux proposée au visiteur.

Chouette balade a pour  objectif la réalisation d’un site internet proposant la découverte de l’est de la France (Lorraine et Alsace soit 6 départements).
Nous proposons environs 90 promenades pour vélos, motos et auto à choisir depuis son téléphone pour obtenir les commentaire en audio en Français, Allemand et Anglais. L’utilisateur peut ainsi accéder, gratuitement, à plus de 2000 points de visite sur 436 communes sur plus de 3700 km balisés.