En juillet 1940, Strasbourg est le théâtre des premiers autodafés de livres interdits par l’occupant nazi, marquant un tournant dans la répression des idées. Ces actes de destruction publique ont voulu faire taire la pensée libre et imposer un contrôle sur la culture et l’opinion. Mais cette volonté de censurer, de réduire les voix discordantes, n’est pas un phénomène limité à cette époque. À travers les siècles, dans différents régimes et sous diverses formes, la censure et l’autocensure restent des enjeux brûlants, impactant aussi bien l’opinion publique que la création artistique.