Le Festival du livre de Colmar

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Rendez-vous à Colmar les 25 et 26 novembre 2023

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La 33e édition du Festival du livre de Colmar se déroulera les 25 et 26 novembre prochain et qui aura pour thème “Osons demain!”.

“Hier, le silence. Aujourd’hui, la prise de conscience. Et demain ? Hier, les atteintes aux personnes comme à la planète étaient glissées sous le tapis, l’ordre établi semblait… établi pour toujours, chacun à sa place, et le bonheur savait se faire une place. Aujourd’hui, l’information est partout et la parole se libère. Parfois pour le pire, l’ignorance le disputant alors à la haine. Plus souvent pour le meilleur : aujourd’hui, ce que j’apprends, ce que je vis, ce dont j’ai été témoin, je peux le partager, je peux espérer être écouté. Et entendu. Alors, oui, les combats restent difficiles. Chaque jour, on nous annonce l’apocalypse, mais le soleil continue de se lever. La différence, c’est que nous ne pouvons plus dire que nous ne savions pas.

Le devoir de changer, c’est maintenant. Il est temps d’agir. Chaque petit pas fait sens. Oser, c’est se faire confiance. C’est prendre, à son échelle, le futur par la main.” (Jacques Lindecker, auteur et conseiller littéraire du festival du livre de Colmar)

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En 2023, 8 structures du réseau seront accueillies sur le stand du Comité

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  • Stolpersteine en France
  • La chaîne de la mémoire
  • Villages lorrains
  • Association pour des études sur la résistance intérieure des alsaciens
  • Les éditions Edhisto
  • Mémorial Alsace- Moselle
  • Chouette Balade
  • Association Alfredo Muller

De nombreux, auteurs/historiens seront présents durant les 2 jours :

Nathalie Kobes (dimanche), Hélène Koehl (samedi et dimanche), Marie-José Masconi (dimanche), Bertrand Merle (samedi après-midi), Francis Petitdemange (samedi et dimanche), Cédric Prévôt (samedi et dimanche), Yann Prouillet (samedi et dimanche) et Christophe Woerhlé (samedi et dimanche).

Ci-après vous trouverez une présentation (non exhaustive) des ouvrages disponibles sur le stand durant le week-end.

Dans un village lorrain, une grand-mère humaniste décide de révéler à son petit-fils son histoire et celle de sa famille, jusqu’alors tue.

Ses souvenirs l’amènent au 2 septembre 1939, jour où est placardée à côté de l’ordre de mobilisation générale une affiche lourde de conséquences : l’ordre d’évacuation des villages frontaliers, la fameuse « zone rouge Maginot». Plusieurs centaines de villages vidés en quelques heures, trois cent mille personnes exilées avec trente kilos de bagages vers la France « de l’intérieur ». Elle, jeune paysanne, fait alors partie du voyage tout comme Jacques, un garçon optimiste et rêveur ainsi que Léontine et Étienne, les anciens, déracinés inconsolables… Son fiancé Charles, lui, part au combat. Tous vont devoir s’adapter, non sans mal, à cette transplantation loin de chez-eux et, l’année suivante, à un retour douloureux dans une Lothringen « purement allemande ». Devenus de perpétuels étrangers, il leur faudra retrouver l’envie de vivre et, surtout, réussir à s’aimer.

L’autrice sera présente sur le stand le dimanche pour des dédicaces et participera à un café de l’Histoire à 15h.

Elles s’appelaient Hélène, Adélaïde, Alice, Anna, Marie-Grégoire, Mathilde, Lucienne, Andrée, Caroline. Elles étaient commerçante, institutrice, étudiante, scoute, fermière, mère de famille, psychiatre, secrétaire, religieuse. En Alsace et en Lorraine, sur une terre de frontières, de nombreuses femmes se levèrent contre l’oppression nazie : elles hébergèrent des prisonniers évadés ou une radio clandestine, aidèrent des milliers de personnes à franchir la frontière, protégèrent des juifs, subirent des représailles.

Marie-Josée Masconi sera présente sur le stand le dimanche.

Présentation de 482 biographies de mulhousiens et mulhousiennes de confession juive victimes de la déportation lors de la Seconde Guerre mondiale.

Chaque nom inscrit dans ce magazine est une vie, un destin, une espérance. Il me semble primordial de continuer à sauvegarder leur mémoire et écrire leur nom, le graver dans l’espace public de Mulhouse, relève pour moi d’une mission car je suis redevable d’avoir eu la chance de naitre dans cette ville, de grandir en Alsace et de n’avoir, jusqu’à ce jour, connu aucune guerre sur le sol de mon pays. Je continue donc de penser que le travail que nous fournissons ici, n’est pas vain et que de nombreuses familles pourront retrouver la trace des leurs, des passants se pencher sur un nom et le prononcer, pour que jamais son souvenir ne s’efface, car tant qu’un nom est prononcé, il n’est pas oublié.

L’auteur sera présent sur le stand pour des dédicaces et participera à un café de l’Histoire le samedi 25 novembre à 15h30.

Lucien Decroix (1897-1944), habitant de Clichy (92), travaille en usine lorsque la Première Guerre mondiale éclate. Devançant l’appel de sa classe, il s’engage en janvier 1915 à l’âge de 17 ans et est affecté au 49ème régiment d’Artillerie de Campagne de Poitiers (86). Il combat dans tous les secteurs « chauds » de la Grande Guerre et pénètre en Alsace à la fin de 1918. Son témoignage comprend son carnet de guerre tenu au jour le jour, ses notes originelles, ses notes recopiées et des correspondances, formant le témoignage, rare et complet, d’un artilleur dans la Grande Guerre.

Yann Prouillet participera à un café de l’Histoire le samedi 25 novembre à 10h pour présenté l’ouvrage d’Agnès Guillaume et Thierry Hardier

Fruit d’un colloque international, cet ouvrage a réuni des chercheurs issus d’un large éventail de pays et de disciplines, afin de débattre des représentations de la guerre dans les manuels scolaires et de la manière dont elles ont contribué à façonner différents récits culturels à l’échelle de l’Europe. Les interventions ont permis de décrypter les caractéristiques de discours politiques en images, que les enfants ont été encouragés à intégrer. Elles ont aussi soulevé les questions inhérentes à la refonte d’une histoire scolaire commune avec pour finalité de forger une véritable identité citoyenne européenne.

Roger Schandalow est né le 24 mars 1915 dans le 18e arrondissement à Paris pendant la guerre 1914-1918. Fils et petit-fils d’émigrés venus de Moldavie et d’Ukraine, il grandit dans une famille soucieuse de s’assimiler dans un pays où elle a choisi de vivre et travailler.  Roger Schandalow intègre le lycée Rollin dans le 9e arrondissement, à la rentrée scolaire 1921, alors que son quartier de Montmartre devient un lieu emblématique des “Années folles”. Il le quitte en 1929 pour commencer un apprentissage de commis à la Bourse de Paris, à quelques semaines du krach boursier. A 21 ans, il découvre  les auberges de jeunesse et les joies du week-end entre amis alors que le Front populaire s’installe. Mais, à partir d’octobre 1936, il doit faire deux ans de service militaire au Bataillon de l’AIr 138, rattaché à la base aérienne de Metz-Frescaty. En 1938, les coups de force d’Hitler retardent son retour dans ses foyers puis provoquent son rappel à Metz en 1939.  A travers Roger Schandalow, on découvre l’itinéraire d’une jeunesse française dans l’entre-deux-guerres.

L’auteur sera présent sur le stand et participera à un café de l’Histoire le dimanche à 14h30.

Georges Villa est né le 24 janvier 1883 à Montmédy (Meuse). Après des études aux Beaux-Arts, il est déjà un artiste réputé lorsque la Grande Guerre se déclenche. Blessé aux Eparges début 1915, il ne peut plus servir dans l’infanterie mais continue le combat dans l’aviation. Pilote, il monte les échelons au sein d’escadrilles présentes sur les fronts de Champagne, Argonne et Verdun jusqu’au commandement d’écoles de pilotage. Il a ainsi dessiné, caricaturé et relaté toute sa guerre, du 29 juillet 1914 au 22 janvier 1919. C’est la première fois que sont publiés les carnets de guerre d’un chef d’escadrilles aériennes de la Première Guerre mondiale.

Yann Prouillet participera à un café de l’Histoire le samedi à 10h30.

 

Dans ce livre, la tradition familiale et les souvenirs sont confrontés aux documents d’archives (pour la plupart conservés dans la boite en fer) et aux faits, afin de retracer l’itinéraire d’un Alsacien de 1914. Il ne s’agit pas de n’importe quel parcours, mais de celui d’un homme que l’auteur qualifie de « héros ordinaire » ! Si les faits sont objectifs, les sentiments transparaissent dans le récit de cette odyssée aux parfums exotiques, aux confins des empires, européens, slaves, coloniaux et… familiaux. Embarque dans cette épopée et laisse-toi porter par une belle histoire d’amour et d’amitié. Ceci n’est pas un livre d’histoire, c’est le livre d’un historien. Ceci n’est pas un roman, c’est un récit exaltant. Tout est vrai pour l’enfant qui écoute le vieil homme… Et toi qui me lis, que sais-tu de ton passé ? Ils en parlent : « Après m’avoir guidé sur les traces de mon grand-père, Christophe Woehrle nous fait découvrir un fabuleux destin. » (Franck Dubosc, comédien). « On ne retourne pas au passé, c’est le passé qui retourne vers nous. Ce récit donnera à chacun l’envie d’ouvrir sa propre boîte. » (Christine Bernard, France Culture). « C’est une Histoire passionnante et captivante que l’on pénètre avec pudeur et avidité au cours des pages. » Brigitte Klinkert, ministre.

“50 mots pour comprendre la Résistance alsacienne (1939-1945” s’adresse à ceux et celles qui en Alsace ou ailleurs veulent mieux connaitre cette période durant laquelle le Reich nazi a imposé une situation juridique inique aux trois départements alsaciens et mosellans ayant subi non pas une occupation comme ailleurs en France mais une annexion de fait qui a touché tous les aspects de la vie de la population. Malgré la répression sans pitié, les tribunaux d’exception et les condamnations à mort, la Résistance alsacienne a pris racine à la fois dans la province mais aussi en France métropolitaine, en Afrique du nord, au Levant, à Londres ainsi qu’auprès d’incorporés de force dans plusieurs pays européens.” Un travail collectif qui comble un vide important tout en montrant combien l’approche locale permet aussi d’inscrire ces pages dans une histoire plus large, celle qui a conduit notre pays, malgré l’effondrement de 1940, à se retrouver dans le camp des vainqueurs de 1945″ explique dans la préface Victor Convert, directeur général de la Fondation de la Résistance.