La 33e édition du Festival du livre de Colmar se déroulera les 26 et 27 novembre prochain et qui aura pour thème la “Liberté”.
“Liberté je lis ton nom
C’est une vague. Irrépressible, et tant malmenée. C’est une aspiration, individuelle et/ou collective. Son nom – fier et universel – est inscrit au fronton de nos mairies. Liberté. C’est un tel trésor, on en oublierait sa valeur dans nos démocraties. Liberté de consommer à en épuiser la planète ou liberté de braver la santé d’autrui n’est pas liberté. Songez aux pays où s’exprimer librement ne se conçoit pas, où la liberté s’acquiert par le sang versé. Où les artistes sont muselés. […]”
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Six structures seront accueillis sur ce stand durant les deux jours :
Dans ce livre, la tradition familiale et les souvenirs sont confrontés aux documents d’archives (pour la plupart conservés dans la boite en fer) et aux faits, afin de retracer l’itinéraire d’un Alsacien de 1914. Il ne s’agit pas de n’importe quel parcours, mais de celui d’un homme que l’auteur qualifie de « héros ordinaire » ! Si les faits sont objectifs, les sentiments transparaissent dans le récit de cette odyssée aux parfums exotiques, aux confins des empires, européens, slaves, coloniaux et… familiaux. Embarque dans cette épopée et laisse-toi porter par une belle histoire d’amour et d’amitié. Ceci n’est pas un livre d’histoire, c’est le livre d’un historien. Ceci n’est pas un roman, c’est un récit exaltant. Tout est vrai pour l’enfant qui écoute le vieil homme… Et toi qui me lis, que sais-tu de ton passé ? Ils en parlent : « Après m’avoir guidé sur les traces de mon grand-père, Christophe Woehrle nous fait découvrir un fabuleux destin. » (Franck Dubosc, comédien). « On ne retourne pas au passé, c’est le passé qui retourne vers nous. Ce récit donnera à chacun l’envie d’ouvrir sa propre boîte. » (Christine Bernard, France Culture). « C’est une Histoire passionnante et captivante que l’on pénètre avec pudeur et avidité au cours des pages. » Brigitte Klinkert, ministre.
L’auteur sera présent sur le stand pour des dédicaces et participera à un café de l’Histoire le dimanche 27 novembre à 14h.
Entre 2014 et 2018, l’association la chaîne de la mémoire et le Centenaire de la guerre de 1914-1918 se sont donné rendez-vous au Parc aux trois nationalités. A partir de la Collection de monsieur Paul Costa, l’ancienne voie ferrée de Metz à Château-Salins, mise en service en 1904, lors de l’Annexion, est ainsi devenue un lieu d’interprétation des paysages traversés par cette ligne, devenue stratégique pendant la Grande Guerre. Cette voie unique, à écartement classique, se prolonge à partir du débarcadère de Pournoy-la-Chétive avec une voie étroite de 0,60 mètre qui assure le ravitaillement des lignes défensives allemandes, entre la Moselle et la Seille, à travers le Mur de la Seille. Pour l’hiver 1914-1915, une liaison est ainsi établie entre la gare de marchandises de Metz et La Côte. Depuis 2020, une voie verte cyclable permet d’accéder à ce débarcadère à partir duquel on peut prendre la direction de la frontière lorraine.
L’auteur sera présent sur le stand pour des dédicaces et participera à un café de l’Histoire le dimanche 27 novembre à 15h.
L’avion de Robert Hewins Stiles est tombé le 16 septembre 1918 près de Klein Prunach, un village de la partie de la Lorraine annexée par l’Allemagne. Le corps du pilote est enterré le même jour à l’entrée du hameau. C’est le premier Américain mort sur le ban de cette commune. Qui est ce jeune homme, né à Fitchburg dans l’Etat du Massachusetts, qui a fait ses études à Harvard University entre 1912 et 1916? Pourquoi son nom figure-t-il sur le monument aux morts de la paroisse de Pournoy-la-Chétive/Coin-sur-Seille ? Après avoir présenté, en 2008, la conférence requalifiant ce monument aux morts de monument aux trois nationalités, l’association la chaîne de la mémoire a esquissé quelques réponses à ces questions, au Parc aux trois nationalités, pour le centenaire de sa mort. Ce livre complète et détaille l’itinéraire de ce Yankee qui a renoncé à son business pour s’engager en 1917 dans l’armée américaine et venir combattre en France.
Parti du Marais Poitevin en août 1914, François Hippolyte Benéteau a 32 ans quand il quitte les siens pour rejoindre la ligne de front. Comme tant d’autres, il laisse ses vêtements d’agriculteur pour l’uniforme militaire. Débutent alors ses échanges épistolaires avec Marie, sa chère et tendre épouse, enceinte, à laquelle il laisse tous les soins de s’occuper du domaine, de ses champs, de ses vignes et de ses quatre enfants. Malgré son âge et sa charge de famille, il passe de la territoriale à l’active. Au sein de sa compagnie du 167ème Régiment d’infanterie, Les Loups du Bois-le-Prêtre, il engage le combat dans l’une des zones les plus meurtrières de la Première Guerre mondiale… Hippolyte, parti plein d’espoir, ne sait pas encore qu’Angèle, sa dernière fille, ne connaîtra jamais son père…
Georges Villa est né le 24 janvier 1883 à Montmédy (Meuse). Après des études aux Beaux-Arts, il est déjà un artiste réputé lorsque la Grande Guerre se déclenche. Blessé aux Eparges début 1915, il ne peut plus servir dans l’infanterie mais continue le combat dans l’aviation. Pilote, il monte les échelons au sein d’escadrilles présentes sur les fronts de Champagne, Argonne et Verdun jusqu’au commandement d’écoles de pilotage. Il a ainsi dessiné, caricaturé et relaté toute sa guerre, du 29 juillet 1914 au 22 janvier 1919. C’est la première fois que sont publiés les carnets de guerre d’un chef d’escadrilles aériennes de la Première Guerre mondiale.
Yann Prouillet participera à un café de l’Histoire le samedi 26 novembre à 10h30.
Félix Marie Braud est âgé de 38 ans lorsque la guerre éclate et le mobilise en tant que sergent vaguemestre au 1er bataillon du 72ème régiment d’infanterie territoriale de Cholet (Maine-et-Loire). Il rédige son journal de guerre sur 11 petits carnets de 1914 à 1917. Son récit, entre carnet de guerre et journal intime, est pour lui une parenthèse réconfortante dans le tourbillon de la guerre : « La guerre est une affreuse chose et les spectacles horribles, vus, lus ou entendus chaque jour s’effacent comme par enchantement au souvenir de vos charmants visages ». Au cours de ses tournées postales, il prend le temps d’admirer le paysage et, malgré la guerre, reste sensible à un beau coucher de soleil ou à un beau paysage. Réfléchi et humain, il questionne l’origine comme l’utilité de la guerre. La publication des carnets de Félix Braud est l’aboutissement d’un projet pédagogique mené pendant une année scolaire par deux professeurs avec des élèves d’une classe de troisième scolarisés au collège Paul Eluard de Noyon.
Yann Prouillet participera à un café de l’Histoire le samedi 26 novembre à 10h.
“50 mots pour comprendre la Résistance alsacienne (1939-1945” s’adresse à ceux et celles qui en Alsace ou ailleurs veulent mieux connaitre cette période durant laquelle le Reich nazi a imposé une situation juridique inique aux trois départements alsaciens et mosellans ayant subi non pas une occupation comme ailleurs en France mais une annexion de fait qui a touché tous les aspects de la vie de la population. Malgré la répression sans pitié, les tribunaux d’exception et les condamnations à mort, la Résistance alsacienne a pris racine à la fois dans la province mais aussi en France métropolitaine, en Afrique du nord, au Levant, à Londres ainsi qu’auprès d’incorporés de force dans plusieurs pays européens.” Un travail collectif qui comble un vide important tout en montrant combien l’approche locale permet aussi d’inscrire ces pages dans une histoire plus large, celle qui a conduit notre pays, malgré l’effondrement de 1940, à se retrouver dans le camp des vainqueurs de 1945″ explique dans la préface Victor Convert, directeur général de la Fondation de la Résistance.
L’auteur sera présent sur le stand et participera à un café de l’Histoire le dimanche 27 novembre à 16h.
L’atelier d’enluminure Mesnig proposera durant les deux jours des ateliers d’enluminure pour les enfants âgés de 6 à 16 ans, à 10H, 11h15, 15h et 17h.
Les enfants seront invités à un voyage dans le temps et à découvrir les techniques employées pour décorer les livres au Moyen Âge. A vos pinceaux !
Nombre de places limitées à 15 participants, sans inscription préalable.
Durée de l’atelier : 1h
L’association Stolpersteine en France présentera une exposition autour des pavés de la mémoire.